Formation médicale sur les addictions aux opioïdes en DPC

Maladies éruptives en pédiatrie

Information

Formateur : FLOPIN Olivier
Financeur : ANDPC
Durée de l’e-learning : 4h
Indemnisation : 180,00 €
Spécialistes ciblés : Médecins Généralistes

Contenu de la formation

Cette formation est à destination des médecins généralistes quelque soit leur mode d’exercice qui sont confrontés aux patients qui présentent une maladie éruptive.
Elle s’inscrit dans le cadre de l’amélioration des pratiques et de l’approfondissement des connaissances des pratiques diagnostiques sur le thème de la maladie éruptive de l’enfant , autour de 5 dossiers sélectionnés dans leur patientèle dont le motif de consultation est tout enfant qui consulte pour une éruption cutanée .Elle permet de comparer les pratiques constatées aux recommandations des sociétés savantes ou à la bibliographie existante en l’absence de recommandations.

Détails

Cette formation aura pour but d’améliorer la prise en charge des maladies éruptives par une meilleure approche diagnostique de ces maladies, par une organisation efficaces de mesures préventives au niveau individuel et collectif et par une thérapeutique adaptée aux étiologies.

Objectif général :

Objectif 1 : connaitre la stratégie diagnostique des principales maladies éruptives de l’enfant
Objectif 2 : Identifier les formes graves
Objectif 3 : Appliquer les mesures thérapeutiques et préventives en fonction des situations pour limiter la contagiosité

La maladie éruptive de l’enfant est une cause fréquente de consultation en médecine de ville. Bien que la grande majorité des étiologies soit virale avec une évolution spontanée bénigne, il n’est pas rare de retrouver des causes bactériennes, médicamenteuses ou inflammatoires.
Les caractéristiques sémiologiques, le contexte d’apparition, les vaccinations, la notion de prises médicamenteuses sont autant de données qui permettront d’approcher au mieux la cause de la maladie et d’initier un traitement adapté. Les mesures thérapeutiques et préventives qui en découlent, devront avoir un impact individuel et collectif en fonction des étiologies.
Cependant la problématique majeure pour le diagnostic des maladies éruptives, est l’impossibilité à déterminer une étiologie en fonction du type d’éruption. Un même agent viral, bactérien, une même cause inflammatoire ou médicamenteuse peut parfois être responsable d’éruptions de divers types (morbiliforme, scarlatiniforme…) et de même, différentes étiologies peuvent donner des éruptions et des signes associés identiques (angines, conjonctivite etc…).

La difficulté diagnostique s’accentue lorsqu’une angine non testée par un strepto test, traitée par pénicilline, déclenche une éruption.
Cette conduite, en plus d’entrainer des résistances aux antibiotiques, peut lors d’une MNI infectieuse, provoquer un exanthème quasi systématique et une qualification, à tort, d’allergie à la pénicilline.

Vient s’ajouter la rougeole qui avait presque disparu et dont on observe une résurgence depuis 2008 en France.
Dans certaines situations, cette maladie peut évoluer vers des complications pulmonaires, neurologiques et même être vitale. Depuis 2008, 24 000 nouveaux cas de rougeole ont été enregistré par l’InVS.
Dix causes mortelles, près de 1 500 cas de pneumopathies graves, 34 complications neurologiques ont été recensés.
Or le seul moyen d’éradiquer la maladie est la vaccination.
Autre maladie éruptive virale et contagieuse : la rubéole responsable de fœtopathies chez la femme enceinte.
Pour ces deux maladies éruptives virales, la stratégie recommandée par l’OMS pour les pays comme la France est respectivement d’atteindre une couverture vaccinale de 95 % en deux doses pour la rougeole et de 90 % pour les femmes en âge de procréer pour la rubéole.

Enfin Le souci constant est de ne pas passer à côté d’une étiologie peu fréquente mais nécessitant des mesures thérapeutiques d’urgence (par exemple un syndrome de Kawasaki, le purpura fulminant ou le syndrome du choc toxique).