MA PRÉVOYANCE

Souscrire un contrat de prévoyance est indispensable pour vous assurer un revenu complémentaire en cas de problème de santé. En dehors du contrat Responsabilité Civile Professionnelle, il s’agit du contrat le plus complexe et le plus important à mettre en place pour protéger votre activité et votre famille. C’est pourquoi il est nécessaire de vous faire accompagner par un spécialiste.


J’aimerai être assuré en cas d’arrêt de travail


Consultez la fiche prévoyance

1. LA PRÉVOYANCE
2. LE CONTRAT DE PRÉVOYANCE COMPLÉMENTAIRE
3. LES CLAUSES À VÉRIFIER
1. LA PRÉVOYANCE

La prévoyance

En 2019, 1550 confrères ont arrêté leur activité plus de 90 jours pour maladie et 475 ont dû arrêter définitivement leur activité pour maladie. Les indemnités journalières sont versées par la CARM dans plus de 70% des cas pour pathologies cancéreuses, psychiatriques, rhumatismales, neurologiques et traumatiques. Si vous êtes salarié à l’hôpital, en cas d’arrêt de travail, la caisse primaire d’assurance maladie vous verse une indemnité journalière, pour combler votre baisse de salaire. Mais si vous êtes affilié en libéral, l’assurance maladie ne vous versera aucun complément de revenu. Si vous ne pouviez plus travailler sur une longue période ou de façon définitive, c’est la CARMF, votre régime obligatoire, qui vous verserait des indemnités journalières.

Exemple pour l’arrêt de travail : un médecin de 55 ans diagnostiqué pour un cancer colorectal peut bénéficier d’indemnités journalières. S’il gagne 130 000 € de BNC et déclare 48 000 € de charges chaque année (Assistante, logiciels, loyer, prélèvements URSSAF, CARMF…), la CARMF lui versera 3 060 € par mois après son 3ème mois d’arrêt. Ces sommes ne lui permettront pas de couvrir ses charges de 4 000 € par mois et encore moins de maintenir un revenu suffisant.

Sans couverture adéquate, en cas d’arrêt de travail, il vous faut rrévoir une réserve financière suffisante pour vivre au moins 3 mois sans aucun revenu, puis au delà des 3 premiers mois, être en mesure de couvrir la différence entre l’indemnisation de la CARMF et vos besoins réels.

Le plan de prévoyance complémentaire est la solution idéale pour vous prémunir contre ce type de risques.

2. LE CONTRAT DE PRÉVOYANCE COMPLÉMENTAIRE

Le contrat de prévoyance complémentaire

Les contrats de prévoyance complémentaire, sont spécifiquement conçus pour répondre à ces problématiques. Ils vous permettront de maintenir le niveau de revenus dont vous avez besoin en cas d’arrêt et éventuellement de continuer à financer vos charges fixes.

Ils couvrent 3 types de risques :

  • L’incapacité de travail
  • L’invalidité
  • Le décès

Dans un contrat de prévoyance, vous devez aussi penser à protéger votre famille, en plus du capital décès. Ce contrat peut également prévoir :

  • une rente éducation pour permettre à vos enfants de toucher un revenu suffisant tout au long de leurs études
  • une rente de conjoint qui le protègera jusqu’à sa retraite

De plus, les cotisations que vous versez pour ce type de contrat vous permettent de diminuer vos impôts, au titre de la loi Madelin.

Même si l’on a tendance à négliger ou à occulter ces risques, surtout en début d’activité, un accident de la vie ou une incapacité de travail, peut tous nous toucher, demain et avoir de lourdes conséquences pour l’avenir. Des solutions existent alors protégez-vous ! Cliquez ici pour faire le point.

3. LES CLAUSES À VÉRIFIER

Les clauses à vérifier

Lors de la mise en place d’un contrat de prévoyance, il est nécessaire d’être attentif à certains points. Si les mensualités entre 2 contrats sont identiques, c’est dans les petites lignes que peuvent se créer de gros écarts de couverture. Les principaux points à vérifier sont listés ci-dessous.

  • Les modalités d’indemnisation

Un contrat de prévoyance peut être :

– soit « indemnitaire ». Le montant de l’indemnité est fixé en fonction de vos revenus réels, souvent une moyenne de vos 3 dernières années de revenus.

– soit « forfaitaire ». Le montant du forfait est fonction du niveau de garanties souscrites.

Le choix se fait toujours au cas pas cas. Le contrat indemnitaire est à privilégier lorsque vos revenus sont stables. En début d’activité, le contrat le plus pertinent dépendra de vos revenus.

  • Le taux d’invalidité

La garantie d’invalidité prévoit le versement d’une rente, au-delà de 33% d’invalidité. Ce taux est déterminé suivant trois barèmes :

  • un barème fonctionnel qui considère uniquement votre incapacité physique, sans considérer l’impact sur votre capacité à exercer votre métier.
  • un barème professionnel qui considère l’impact sur votre capacité à exercer.
  • un barème croisé qui est un mixte des 2 (fonctionnel et professionnel).

Choisir un contrat dont l’évaluation du taux d’invalidité se fait sur un barème professionnel ou mieux encore, sur une évaluation de votre incapacité à exercer votre profession réalisée par un médecin indépendant, sans barème préétabli, permettra une évaluation en adéquation avec l’impact réel de votre invalidité sur votre vie.

  • Le montant de la rente

Plusieurs modes de calcul existent dans les contrats de prévoyance, pour calculer la rente d’invalidité, créant des disparités importantes en fonction des contrats. Certaines compagnies proposent de majorer le taux d’invalidité pour protéger au mieux vos intérêts. Il faut être bien conseillé pour vérifier cette clause.

  • Les exclusions

Tout contrat prévoit des clauses d’exclusions et/ou des limitations de garanties. Celles que vous devez vérifier en particulier, avant de signer un contrat sont :

– la pratique de certains sports à risque

– les voyages à l’étranger

– la prise en charge de certaines pathologies (dorso-lombaires, psychiatriques, grossesses pathologiques…)

 

Le choix d’un contrat de prévoyance complémentaire adapté à votre situation nécessite l’accompagnement d’un spécialiste. N’hésitez pas à faire appel à nos experts SOFRACO.